Palawan – Notre expérience de l’île la plus en vue des Philippines !

Après un périple de plus de 48h, nous arrivons finalement sur l’île de Modessa, qui fait partie de l’archipel de Palawan. Cette île privée fait 100m de long sur 70m de large et un petit cabanon nous attend sur la plage avec la panoplie complète : terrasse, hamacs et chaises longues. Les 4 prochains jours vont être difficiles 😃

En effet, nous alternons entre lecture, sudoku, massage et snorkelling… Nous ne sommes pas beaucoup sur l’île et clairement pas les uns sur les autres ; l’île est en pleine mer et seul le bruit des vagues perturbe nos siestes. On a un peu de mal à rien faire au début – et oui, c’est pas facile de se poser vraiment en mode farniente après autant de temps de vagabondage (on vous entend déjà : “oui euh… enfin euh… ça va après 9 mois de voyage”) ! On aperçoit les premiers coraux et poissons, même quelques petits requins à pointe noire dans l’eau.

Mathieu se motive quand même pour une petite mission : un aller-retour en kayak sur une bande de sable qui se trouve entre Modessa et l’île principale de Palawan. L’endroit est comme dans les films : rien mises à part quelques touffes de mangrove et une petite baraque de pêcheurs délabrée. C’est bientôt Mathieu Sparrow qui accoste à la barre de son voilier-kayak sur ce petit bout de terre. Le moment est mémorable. Nous quittons l’île pour le fameux El Nido, en espérant de pas être trop déçus après ce que nous venons de vivre sur notre île privée.

  

Nous avons choisi un hôtel au sud de la ville, à Corong-Corong très exactement et nous avons fait le bon choix. La ville même d’El Nido est horrible : une centaine d’hôtels, boutiques et restaurants sont concentrés sur 1 km². Le bruit est infernal, la “plage” à moitié investie par les terrasses et la baie totalement envahie par les bateaux… Plus tard, nous apprendrons qu’il y a vrai problème sanitaire dans cette zone (des milliers de personnes concentrées sur une toute petite zone, avec un taux de consommation très élevé et une gestion des déchets par l’enfouissement…). En résultent une pollution de l’eau, des touristes de plus en plus malades et des autorités qui tentent d’étouffer le sujet. Mais également une Léa malade quelques jours plus tard… Entre-temps, nous avons profité d’un resto français pour se craquer quelques thons mi-cuit, verres de blanc et Don Papa après un tour dans l’archipel des Bacuit, l’attraction de la région aux airs de Ko Phi Phi en Thaïlande ou encore la baie d’Ha Long au Vietnam. L’endroit est vraiment beau mais aussi – et surtout – vraiment bondé. Le lendemain, cherchant à fuir les touristes, nous avons décidé de louer un petit catamaran pour rejoindre une île peu visitée par les “bateaux à toutous”. Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour s’éloigner de la foule 🙂 Mais tout ne s’est pas passé comme il le faudrait au pays des bisounours. Le gérant nous avait dit que l’aller-retour prendrait entre 40min et 1h30 et nous avons clairement mis une grosse heure et demi, le vent n’était pas vraiment avec nous et nous avons perdu un matelot en route, effrayé par la mer quelque peu agitée… Nous avons finalement atteint notre île et une plage assez paradisiaque, grâce à la maîtrise du breton du groupe ^^.

  

La suite du trip se passe à Port Barton, petite village au bord de l’eau, beaucoup plus calme. Le trajet se fait avec Fonjo au volant d’un van ayant un clair problème de suspension. Résultat : impossible de se détendre ou de se caler une minute sur les 4h de route. Oui, les transports philippins ne sont vraiment pas au top ! Peut-être les pires depuis le début de voyage… Nous nous sommes donc posés 4 nuits dans ce petit coin calme et nous avons – à nouveau – bien fait. Léa malade a squatté la chambre tandis que Mathieu passait son certification de plongée “Open Water” pour descendre à 18 mètres. Au programme : 6 plongées, des coraux par milliers et même une épave ! Les fonds étaient magnifiques et Léa a pu finalement en profiter le dernier jour lors d’une sortie snorkelling en bateau où nous avons nagé parmi Nemos, tortues et étoiles de mer.

  

En conclusion, l’île est un régal pour les yeux en termes de paysages et de nature mais beaucoup d’endroits sont accaparés par les foules de touristes. Il faut malheureusement bien choisir ses spots afin de profiter pleinement ! A refaire, nous éviterions El Nido pour prolonger Modessa et Port Barton et testerions sûrement le village de Sabang, pour le moment peu connu du grand public.

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