L’Île de Chiloé et la Région des lacs chilienne – Un semblant de Bretagne !

L’avion à peine atterri, nous filons au stand location de voiture. Nous apprenons que le tremblement de terre qui a sévi 2 jours plus tôt sur l’île de Chiloé n’empêche pas les ferries de faire passer les véhicules. La voiture louée, nous filons en direction de cette île.

Bon pour faire simple : Chiloé est un peu plus petite que la Corse, donc finalement assez grande, avec des routes pas toujours bien entretenues donc passer seulement 2 jours là-bas n’était pas la chose la plus stratégique qu’on ait faite mais on a quand même pu manger du bon poisson 🙂

Chiloé est connue pour son temps changeant : pluies torrentielles et soleil, les 4 saisons finalement en une journée  un peu comme en Bretagne. La conséquence… des paysages magnifiques en résultent qui font en effet penser à la Bretagne. Nous avons aimé flâner dans Castro, une des villes les plus peuplées de l’île. La ville est particulièrement connue pour ses palafitos, maisons sur pilotis, toujours très colorées. L’île est également connue pour ses églises classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Comme nous étions large dans le temps, nous avons décidé de prendre un autre ferry pour aller sur l’île Quinchao (seulement 3 minutes de ferry, ça va !). L’île est davantage à taille humaine nous avons pu en faire le tour en quelques heures. C’est clair qu’il faudra y revenir pour passer plus de temps mais nous devions absolument remonter pour notre van qui nous attendait pour débuter la région des lacs.

Arrivés à Puerto Varas, impossible de manquer le volcan Osorno qui nous fait face : incroyable ! Nous nous dirigeons vers le garage où notre future maison nous attend. Et là… c’est un peu la déception, surtout pour Mathieu : tout d’abord le van lui parait très très moche (pour rester poli), il crie à la publicité mensongère, et en plus, le van a un problème mécanique donc nous ne pouvons pas partir de suite.

La matinée passe, le problème est enfin résolu, nous partons direction Pucón notamment pour rejoindre Perrine et Nicolas que nous avions croisés 4 mois plus tôt en Equateur. Les retrouvailles se font autour d’une bonne Cusqueña Negra (notre fameuse bière péruvienne) et chacun se raconte la suite de son voyage, ses péripéties… enfin plutôt leurs péripéties ! C’est là où tu te rends compte que même si tu fais à peu près le même circuit tu ne vis pas tout le temps les mêmes choses !

Première nuit dans le van : les matelas sont hyper conforts, il y a la place pour nous, pour nos affaires, tout est accessible plutôt facilement donc comme dirait Florence Foresti dans un de ses sketchs : « c’est moche mais c’est pratique ! ». Malheureusement il pleut donc direction les thermes d’eau chaudes de Los Pozones : pour un 31, on a connu pire. Nous n’avions rien prévu de spécial pour le nouvel an et finalement, nous n’avons pas été déçus. Le gérant du camping de Perrine et Nicolas nommé José, sacré personnage, organisait un barbecue. Il nous a gentiment proposé de participer au dîner, impossible de refuser. Bizarrement, tu as beau être à l’autre bout du monde, notre nouvel an s’est quand même passé principalement entre français : c’est vrai que nous étions nombreux ! Mathieu a fait ses fameux mojitos et pour ceux qui connaissent, la soirée démarrent généralement en trombe peu de temps après (le mot « décoller » serait même peut être plus approprié, on ne s’étendra pas plus que ça sur le sujet…). Mais ce que nous retiendrons c’est une soirée au top, improbable avec un lendemain un peu compliqué surtout pour Youenn et Elodie qui avaient leur petite Joséphine de 3 ans qui elle, était au taquet dès 7 h du matin le lendemain.

Au programme pour le 1er : plage au bord du lac car il fait beau, pas mal non plus pour le premier jour de l’année.

Bon il est temps de quitter toute cette nouvelle petite troupe pour continuer notre route des lacs avec notre van. Dès le lendemain nous faisons une belle rando de 5h pour atteindre les lagunes verde et toro du parc national Huerquehue.

Le van nous permet d’être complètement libres au niveau des trajets, du temps… Pour trouver nos campings sauvages, nous avons l’application Ioverlander qui est vraiment pas mal. Il y a même un soir où nous sommes invités par un chilien qui parlait un français impeccable à prendre une douche chaude chez lui. Donc tout va bien à part le temps… Et oui la pluie ne s’arrête plus (d’où la comparaison avec la Bretagne) et le brouillard s’installe ce qui est assez frustrant quand nous sommes dans une des plus belles régions encerclées de volcans. Pour notre dernière matinée, le temps a décidé d’être plus clément et là en effet le spectacle était à couper le souffle : on dormait juste à côté du volcan Osorno et on ne s’en était même pas aperçu !

La semaine passe très rapidement c’est déjà l’heure de rendre le van. On finira quand même par une petite panne d’essence 6 km avant de le rendre (oui en fait le problème n’était finalement pas si bien résolu que ça car le compteur affichait encore 3 barres alors qu’en réalité, nous étions en rade !).

La fin de notre voyage sud-américain approche, nous prenons la direction de notre dernière étape : la capitale et Valparaiso.

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